Créateur d’un style perpétué, André-Charles Boulle était en charge de la création de meubles, sous la direction de Charles Lebrun, premier ministre de Louis XIV, afin de sublimer la décoration intérieure de Versailles.


André Charles Boulle est né en 1642 et était issu d’une famille originaire de Hollande. Son père, menuisier en ébène était installé sur la montagne Sainte-Geneviève depuis les années 1650.

André Charles accéda à la maîtrise avant 1666. L’année de son installation au Louvre, en 1672, il reçut le brevet d’ébéniste, ciseleur, doreur, sculpteur du roi signé de la Reine.

Il n’est pas l’inventeur de la marqueterie Boulle, qui porte pourtant son nom. Cependant, il perfectionna cette technique par l’emploi de dessins originaux créés par des ornemanistes tels que Audran, Gillot et surtout Bérain.

Découvrir la marqueterie Boulle

Il introduisit dans la marqueterie des matériaux comme la cornes teintées, l’étain, et les métaux précieux. Ses compositions d’écaille et de métal découpées en superposition ont un aspect différent suivant qu’elles sont assemblées en partie ou en contrepartie. Ses talents d’habile sculpteur et ciseleur lui permirent également d’harmoniser ses décors marquetés avec les bronzes utilisés sur ses meubles.

Tout au long de sa vie, André-Charles Boulle s’attacha à magnifier ou inventer des meubles nouveaux. Il redessina par exemple le bureau Mazarin pour inventer le bureau plat. Il réinventa également la commode avec la livraison de la paire pour le Grand Trianon en 1708.

Sa première livraison pour la couronne fut un cabinet d’orgue pour la Chapelle de Versailles. A la même période, il réalisa ce qui fut son chef-d’œuvre : le décor en marqueterie des parquets et lambris pour l’appartement du Dauphin à Versailles.

André-Charles Boulle

L’histoire d’André-Charles Boulle

André Charles Boulle est né en 1642 et était issu d’une famille originaire de Hollande. Son père, menuisier en ébène était installé sur la montagne Sainte-Geneviève depuis les années 1650.

André Charles accéda à la maîtrise avant 1666. L’année de son installation au Louvre, en 1672, il reçut le brevet d’ébéniste, ciseleur, doreur, sculpteur du roi signé de la Reine.

Il n’est pas l’inventeur de la marqueterie Boulle, qui porte pourtant son nom. Cependant, il perfectionna cette technique par l’emploi de dessins originaux créés par des ornemanistes tels que Audran, Gillot et surtout Bérain.

André-Charles Boulle

L’histoire de la marqueterie Boulle

La marqueterie Boulle à Versailles

Il introduisit dans la marqueterie des matériaux comme la cornes teintées, l’étain, et les métaux précieux. Ses compositions d’écaille et de métal découpées en superposition ont un aspect différent suivant qu’elles sont assemblées en partie ou en contrepartie. Ses talents d’habile sculpteur et ciseleur lui permirent également d’harmoniser ses décors marquetés avec les bronzes utilisés sur ses meubles.

Tout au long de sa vie, André-Charles Boulle s’attacha à magnifier ou inventer des meubles nouveaux. Il redessina par exemple le bureau Mazarin pour inventer le bureau plat. Il réinventa également la commode avec la livraison de la paire pour le Grand Trianon en 1708.

Sa première livraison pour la couronne fut un cabinet d’orgue pour la Chapelle de Versailles. A la même période, il réalisa ce qui fut son chef-d’œuvre : le décor en marqueterie des parquets et lambris pour l’appartement du Dauphin à Versailles.

L’histoire de la marqueterie Boulle

La tradition Boulle perdura

L’atelier d’André-Charles Boulle ne cessa de se développer tout au long de sa vie. A la mort de Louis XIV en 1715, il céda son atelier à ses quatre fils. Malheureusement, celui-ci brûla pendant l’été 1720. En 1725, il obtint du roi une pension annuelle. Il mourut en 1732 à l’âge de 90 ans.

Ses fils, formés dans l’atelier, perpétuèrent ensuite la tradition. André Charles Boulle II fut second prix de Rome en sculpture. C’est d’ailleurs dans les ateliers des fils d’André-Charles Boulle que furent formés bon nombre de grands ébénistes du XVIIIe siècle (Riesner, Oeben, Levasseur, etc.).

La marqueterie Boulle perdura tout au long du XVIIIe siècle avec essentiellement une production de pendules et cartels, un intérêt renouvelé sous Louis XVI.

Des ébénistes tels que Levasseur, Montigny et bien d’autres perpétuèrent la renommée de Boulle en restaurant, transformant et intégrant cette technique de restauration Boulle dans le style néoclassique en faveur de cette époque.

Techniques de restauration Boulle